

Pour trouver le photographe avec lequel on va collaborer, Sandrine Saadi conseille de regarder son travail, voir ce qu’il met en avant (s’il ne met pas de photo packshot sur son site, pas la peine de le contacter pour ça) et enfin de s’appeler, pour voir si le feeling est là, après l’émission d’un devis. Elle précise, « la communication n’est pas quantifiable », accorder un budget à sa photographie culinaire à l’ère où le visuel est roi, n’est plus vraiment une option.
Cyrielle : « Bien parcourir son portfolio, c’est un bon départ histoire de voir si ses photos vous parlent, si vous y êtes sensibles et si vous sentez que c’est le type de photos qui pourront mettre en valeur vos produits. Ensuite, réfléchir à la manière dont vous avez envie de travailler avec lui : est-ce que vous voulez co-construire la photo, être présent sur le shooting ou au contraire lui laisser complètement carte blanche. Et puis ne pas hésiter à appeler pour avoir un premier contact au téléphone, pour voir comment le courant passe : c’est lui qui va défendre votre produits, vos plats avec ses photos, ça passe également par une rencontre humaine. Si le feeling ne passe pas, cela risque d’être compliqué ! »
Dans votre recherche de professionnels, Cyrielle conseille « Soyez honnêtes dans vos budgets et votre manière de travailler ! N’oubliez pas que c’est le photographe (avec le styliste s’il y a) qui va traduire en photo votre image de marque. S’il se sent filouté ou méprisé, il ne défendra pas vos produits ou vos recettes avec les mêmes tripes que s’il sait qu’il est respecté ! »

Maud conseille d’abord d’estimer le budget disponible puis en fonction, se tourner vers des experts, des studios photos ou des plus jeunes photographes. « Chacun offre une qualité de service différente et un accompagnement différent selon les besoins. Ensuite il faut que le book du photographe plaise aux clients, en sachant tout de même que le photographe peut reproduire toutes les demandes du client. »
Sarah préconise de s’orienter vers un photographe spécialisé. « Son expérience et son expertise constituent un gain de temps précieux et garantissent souvent un résultat de qualité. Ensuite, choisir un photographe dont le travail se rapproche du résultat souhaité. Chaque photographe a son propre style, sa manière de composer et de traiter ses photos. Enfin, dans la mesure du possible, privilégier une personne attentive et réceptive, qui comprendra et saura s’adapter aux diverses demandes et éventuelles modifications. C’est finalement la clé d’une collaboration réussie. »

Cyrielle conseille pour une lumière naturelle, de chercher la fenêtre avec une lumière diffuse qui donnera de jolies ombres douces. « Si on ne maitrise pas trop, il vaut mieux rester simple et sobre pour éviter de se planter. Avoir des focus produits pour pouvoir mettre l’accent sur la matière, la compo du produit ou de la recette, c’est un bon moyen pour susciter la gourmandise ! »
Selon Maud, la beauté du plat et de sa mise en scène jouent pour beaucoup dans la réussite d’une photo. « Côté photographe, je dirais qu’il faut bien maîtriser sa lumière et savoir jouer avec elle et ses contrastes. Mon conseil pour les néophytes serait utiliser des réflecteurs ! C’est la base. »
Pour Sarah, « Une lumière maitrisée et créative peut sublimer (presque) n’importe quel contenu! Et si elle est naturelle, c’est bien sûr encore mieux! Placée latéralement, elle donne du relief et permet de jouer avec les ombres. »
