Première nouvelle, il n’existe pas de grille de critères pour figurer dans le guide !
Elisabeth Debourse précise : « Pourquoi ? Parce que Fooding, c’est la contraction de « Food » et « Feeling », et que le plus important reste l’émotion que nous ressentons en nous attablant dans un restaurant. »
Pour aller plus loin, la journaliste nous explique : « En revanche, il est certain que nous portons des valeurs et des envies, comme celle de toujours incarner « le goût de l’époque » qui va, aujourd’hui, de pair avec le sourcing, mais aussi une certaine « humanité », une inclusivité, un progressisme et, toujours, beaucoup de goût ».
Pour résumer, les critiques du guide misent sur le goût et l’émotion ressentie à la dégustation, la provenance des produits de préférence en circuit court, les personnalités à la tête de l’établissement, les démarches responsables et vertueuses. Le Fooding a à coeur de mettre en valeur les cheffes, la cuisine d’auteur et une certaine modernité aussi bien dans l’assiette que dans l’accueil.
Avant d’intégrer un restaurant dans son édition, le guide rend toujours visite plusieurs fois à un établissement, et cela est effectué par différentes personnes.
Dans une interview de 2006, Alexandre Cammas et Emmanuel Rubin, co-fondateurs du Fooding, expliquaient « Le premier critère est celui que tout le monde s’impose finalement. À savoir : ai-je envie de revenir dans ce resto ? Si oui, c’est déjà beaucoup. » Plus loin, ils précisaient : « Un resto Fooding, c’est un resto sincère. »